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NOTRE EQUIPE 

Caroline Goldman 

Docteure en psychologie, formatrice

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Fanny Lefèvre Pontalis

Psychologue clinicienne, formatrice

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Lénaïg Steffens

Psychologue clinicienne, formatrice

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Louis Bonlarron

Psychologue 

NOTRE VISION

01

Une bonne connaissance du développement de l'enfant est essentielle 

Les enfants de moins d'un  an n'ont pas les mêmes besoins qu'un enfant de plus de 12 mois, ils évoluent entre ces deux âges. Un bébé  de moins de 12 mois n’a aucune autonomie motrice, il ne marche pas et est entièrement dépendant de l’adulte qui doit encourager le lien d’attachement précoce, l’envelopper et subvenir à tous ses besoins sans retenue. Après 12-18 mois (autour de l’acquisition de la marche), ses capacités motrices lui confèrent une nouvelle autonomie d’action (il peut arracher les jeux des mains, griffer, mordre, pousser, s’approcher d’un enfant pour crier dans ses oreilles…) qui nécessite de lui faire intégrer peu à peu les interdits qui l'entourent, afin de ne pas se mettre en danger et de respecter l’intégrité psychique et psychique des autres. L’intégration de ces règles lui permettra peu à peu de comprendre l’ordre du monde dans lequel il évolue et le sécuriseront : d’une part sur les capacités de contenance des adultes, et d’autre part sur ses propres capacités à se contenir face aux tentations pulsionnelles permanentes d’une vie relationnelle pleine et vivante. Ces acquis structurels participeront à le rendre sociable, fier de ses progrès, gratifié par les adultes, aimé par ses pairs, et le prépareront aux exigences de l’entrée en maternelle (capacités attentionnelles, disponibilité pour écouter, découvrir, apprendre…). 

02

Accueillir l'enfant et sa famille

Il est essentiel que l’enfant soit accueilli avec sa famille et respecté dans son besoin d’attachement précoce. Pour cela, un lien privilégié avec un.e référent.e est essentiel ! 

Par ailleurs, afin de soutenir le lien parent/enfant, nous croyons que la transparence entre la vie à la crèche et à la maison est essentielle. Un enfant accueilli en journée doit aussi être envisagé dans sa vie de famille quotidienne. Cela permet aussi le dépistage de dysfonctionnements familiaux et l’accompagnement à la parentalité. Les premières années de l’enfant sont primordiales pour son développement psychique et doivent être accompagnées par des professionnels si besoin. Nous pensons notamment aux  dépressions post partum qui ont des conséquences sur le lien d’attachement et la sécurité affective future de l’enfant. Nous pensons que le bonheur de l'enfant dépend des liens  qu'il construit dans la tendresse et dans la joie avec les personnes qui sont chargées de prendre soin de lui (parents évidemment, puis assistant.e maternel.le, professionnels...)

Par ailleurs, l’uniformité des pratiques nous semble essentielle pour que l’enfant se sente porté par un groupe adulte cohérent. Cette uniformisation permet une amélioration de la qualité de vie au travail mais permet aussi le développement du lien de confiance avec les parents.

03

Face aux transgressions, les professionnels peuvent :

Garder un certain calme mais réagir tout de suite pour barrer la route de la diffusion pulsionnelle brute

- Mettre en mots l’intention et l’affect de l’enfant (« tu voulais ce jouet toi aussi alors tu as voulu le prendre des mains de Paul ? », « tu es fatigué d’avoir fait une trop petite sieste alors tout te rend triste et tu t’énerves ? », « ça te met en colère de ne pas être le premier à aller jouer dehors ? » etc.)

- Exprimer l’interdit et sa justification (« Paul joue avec ce jouet pour le moment, va en choisir un autre, chacun doit pouvoir jouer sans être dérangé », « tu as le droit d’être fatigué mais tu n’as pas le droit d’embêter les autres, va te reposer sur le coussin si tu veux », « ne t’énerve pas, tu iras jouer avec le deuxième groupe parce que tes copains attendent aussi, c’est chacun son tour : si tout le monde crie dès qu’il veut quelque chose, tout le monde criera et on ne pourra plus s’entendre », etc.)

- Si l’enfant est psychiquement et physiquement capable de comprendre et de suivre l’instruction, le prévenir que s’il continue à transgresser, il sera envoyé dans « le coin (ou la chaise) pour réfléchir »... par exemple en utilisant l’espace clôturé (petite barrière de sécurité) pour les bébés - évidemment en leur absence - ou en proposant à l'enfant de venir s'asseoir quelques minutes auprès de son éducatrice.

Cette technique du « Time-out » est validée scientifiquement et permet de ne pas céder aux violences éducatives. Elle représente un outil très efficace pour intérioriser les interdits et apporter la paix dans les groupes, tout en respectant l'intégrité physique et psychique d'un enfant. 

Travailler avec de jeunes enfants est difficile et demande un grand professionnalisme. Les violences éducatives peuvent vite arriver. Pour les empêcher, il est nécessaire que la structure d’accueil ajuste ses exigences aux capacités des enfants ; encourage la tendresse ; et les explications pédagogiques. Mais il est également nécessaire qu’elle prenne en considération la quête normale de limites éducatives des enfants grandissant (après 12-18 mois) et les leur offre afin de les aider à bien grandir et de faire respecter le calme pour tous.

04

​Être formé et accompagné par des psychologues de terrain et spécialisés 

Aujourd’hui, de nombreux « spécialistes auto-proclamés » sans qualification ni pratique clinique (coachs en parentalités, psychothérapeutes sans diplômes d’état, doulas, etc.) prônent une idéologie de l’éducation irréaliste et influencent les familles via les réseaux sociaux et les maisons d’éditions. Ils sèment le trouble dans les foyers, les municipalités et les structures de la petite enfance. Pourtant, des professionnels de terrain ayant la pratique des conséquences des principes de cette éducation positive dévoyée existent, ils sont nombreux et prêts à être sollicités, dans leurs cabinets libéraux ou pour des conférences / formations auprès de vos équipes.

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